Se faire aider par l’IA pour rédiger un CV ou une lettre de motivation peut paraître bien pratique. En un temps record, elle vous aligne parfaitement toutes les infos avec style. Mais, les contenus générés avec l’IA sont souvent trop beaux (ou trop lisses) qu’ils sautent aux yeux. Et c’est bien là ces détails qui pourront jouer en défaveur de votre candidature.
Le recours à Chat GPT, Copilot ou Gemini se généralise. Mais, les recruteurs ne voient pas son utilisation toujours du bon œil. D’après Bonnie Dilber, responsable du recrutement chez Zapier, citée par Presse-Citron, le recours à du contenu généré par IA « (…) fait penser que la personne ne sait peut-être pas de quoi elle parle »
Outre cette considération, des expressions qu’utilisent très souvent l’IA vendent facilement la mèche. C’est le cas des termes comme « expert en technologie » ou « avant-gardiste ». La cause est qu’avant l’émergence de l’IA, les candidats n’employaient quasiment pas ces termes, qui sont désormais monnaie courante.
De nombreux candidats listent des compétences génériques comme « excellent communicateur » ou « esprit d’équipe » sans fournir des exemples. Ce qui alerte les recruteurs sur le manque de spécificité et d’authenticité. L’abus de copier-coller suggère également une mauvaise utilisation de l’IA est est mal vu. Les spécialistes conseillent de personnaliser une première version générée par l’IA. Faute de quoi la candidature risque d’être rejetée.
Il faut noter que les outils d’IA ne sont pas fiables à 100%. Ils peuvent facilement générer de fausses informations pour répondre aux attentes des utilisateurs. Enfin, concernant la recherche d’emploi, l’IA pourrait aisément inventer des éléments de votre CV qui vous mettront dans une situation embarrassante lors d’un entretien. La prudence et la relecture des contenus doivent être toujours de mise.
