« L’Inde sera heureuse d’accueillir le prochain sommet » sur l’intelligence artificielle, a déclaré son Premier ministre, Narendra Modi. La déclaration a été faite lors de la clôture du Sommet pour l’action sur l’IA, ce 11 février. Selon des médias français, la présidence française a confirmé l’information.
L’Inde est co-organisatrice du sommet de Paris sur l’IA. Il sera le quatrième pays à accueillir une rencontre internationale sur le sujet après le Royaume-Uni, la Corée du Sud et la France, précise Franceinfo. Un signe fort de l’engagement du pays dans le développement et la gouvernance de l’IA.
Le sommet de Paris a réuni de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Le Premier ministre indien Narendra Modī, le vice-président américain J.D Vance ou encore la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen étaient présents. Des personnalités du monde des affaires, comme le patron de Google, Sundar Pichai, ou Sam Altman d’Open AI étaient également présents.
Emmanuel Macron, défenseur d’une IA qui profite aux sociétés
Dans son discours de clôture, Emmanuel Macron a souligné que « l’intelligence artificielle va nous permettre de mieux vivre dans nos sociétés ». « On a besoin de favoriser l’intelligence artificielle qui va chercher l’énergie décarbonée », a-t-il ajouté. Le président français a plaider pour un « juste accès à ces innovations sur tous les continents » et il a également insisté sur le « besoin de règles » et d’un « cadre de confiance ».
Le vice-président américain J.D. Vance a pour sa part mis en garde contre une « régulation excessive » de l’intelligence artificielle. Selon luin, ce procédé « pourrait tuer une industrie en plein essor ». Il a aussi pointé du doigt les Etats qui concluraient des partenariats dans le secteur avec les « régimes autoritaires », évoquant la Chine, précise Franceinfo.
Une déclaration des Etats pour une IA responsable
Le sommet de Paris a mêlé États, Big Tech et spécialistes de tout poil. Il s’est clos ce mardi 11 février sur une déclaration finale en faveur de systèmes d’intelligences artificielles « ouverts à tous ». Une « Déclaration sur une intelligence artificielle durable et inclusive pour la population et la planète ». 58 États, dont la France, la Chine ou l’Inde ont souscrit à cette déclaration. Mais les États-Unis et le Royaume-Uni refusent d’y adhérer.
Ce texte liste les six bonnes résolutions censées résoudre les grands problèmes que soulève cette révolution numérique. Il s’agit de l’accessibilité « pour réduire la fracture numérique » d’une IA « ouverte à tous, inclusive, transparente, éthique, sûre, sécurisée et digne de confiance, dans le respect des cadres internationaux », favorable à une « croissance durable » qui ne se fasse pas au dépend ni des travailleurs, ni de l’écologie, dans un contexte de « coopération internationale » pour « promouvoir la coordination de la gouvernance internationale ».