Mark Zuckerberg a annoncé récemment que WhatsApp dépasse désormais les 3 milliards d’utilisateurs mensuels. Un record qui conforte sa place centrale au sein de l’écosystème Meta, en particulier dans le déploiement de ses services d’intelligence artificielle.
Gratuite et sans publicité depuis son rachat par Facebook en 2014, WhatsApp est devenue bien plus qu’un outil de messagerie. Elle constitue aujourd’hui l’un des principaux canaux d’utilisation de Meta AI, l’assistant conversationnel propulsé par l’intelligence artificielle. « WhatsApp continue d’enregistrer la plus forte utilisation de Meta AI parmi notre gamme d’applications », a souligné Susan Li, directrice financière du groupe.
L’usage de l’IA se fait principalement dans les conversations individuelles. Elle offre aux utilisateurs des réponses générées par l’IA directement dans leurs échanges. Une approche discrète mais efficace, notamment sur les marchés où WhatsApp est omniprésent.
À l’inverse, Meta peine encore à s’imposer aux États-Unis, où les SMS restent largement dominants. Pour y remédier, le groupe mise sur le développement d’une application autonome. Objectif : renforcer sa présence sur le marché nord-américain.
Parallèlement, Meta investit dans la montée en puissance de WhatsApp Business, déjà contributeur majeur de ses revenus. L’entreprise teste de nouveaux outils basés sur l’IA, notamment une interface permettant aux marques de former l’agent IA à partir de leurs propres données issues de leurs sites, profils sociaux ou pages commerciales. Objectif : automatiser et personnaliser les échanges avec les clients à grande échelle.
Avec cette stratégie, Meta entend faire de WhatsApp le moteur de son ambition. Celle d’imposer son IA dans le quotidien numérique de milliards d’utilisateurs.