Le Lieutenant-Colonel Bédiani Béléi a été désigné comme le nouveau président de l’Instance de Protection des Données à caractère personnel (IPDCP) au Togo. Cette nomination marque une étape significative dans l’opérationnalisation de cette autorité. Elle joue un rôle essentiel dans le respect et la protection des données personnelles.
Le Lieutenant-Colonel Bédiani Belei n’est pas étranger aux défis que pose la gestion des droits individuels. Officier de gendarmerie, il a également été Directeur des cultes au ministère de l’Administration territoriale et a exercé en tant que chargé de cours à l’Université de Lomé. Son expertise en matière de droits de l’homme, combinée à ses compétences multidisciplinaires et à son approche rigoureuse face à des enjeux sensibles, fait de lui un leader stratégique pour l’IPDCP.
Spécialiste des droits de l’homme et titulaire d’un doctorat en droit public, le Lieutenant-Colonel Belei a pour mission de garantir que le traitement des données personnelles soit conforme aux normes établies par la loi togolaise, en la matière.
L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller à la conformité des traitements de données à caractère personnel avec la législation en vigueur au Togo.
« L’IPDCP permettra au citoyen togolais de bénéficier des divers services numériques en toute sérénité, sans craindre une exploitation abusive de ses données personnelles. Cette initiative vise à instaurer un climat de confiance entre les citoyens et les fournisseurs de services numériques, favorisant ainsi le développement d’une nouvelle économie au Togo », a déclaré Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale.
Avec la nomination de son Président, l’IPDCP entame son processus d’opérationnalisation. Cette dernière inclut la création d’un comité opérationnel et l’établissement d’une organisation structurée reposant sur des outils et méthodes contemporains.
L’instance a pour objectif d’informer les individus ainsi que les responsables des traitements sur leurs droits et obligations respectifs. Elle s’assurera également que les technologies de l’information et de la communication ne compromettent pas les libertés individuelles ni la vie privée des citoyens.